mardi 17 février 2009

Zsuzsanna Várkonyi au Studio de l'Ermitage mercredi 18 février 2009

On dit que Zsuzsanna sera mercredi 18 février 2009 au Studio de l'Ermitage à Paris
On dit que peut-être elle chantera cette adaptation du poème d'Attila József
On dit qu'on peut l'entendre sur
http://www.myspace.com/zsuzsannavarkonyi

On dit qu'en première partie, on entendra un formidable contrebassiste américain:
Jeff Hallam et son Hallamusic avec Claire Price
www.myspace.com/jeffhallam


On dit qu'en deuxième partie on entendra :
Zsuzsanna au chant et accordéon
Csaba Palotai- guitare et guitare électrique
Frédéric Norel - violon
Sylvain Lemêtre - percussion
et
Jeff Hallam - contrebasse.

entrée: 10 et 8 €
Studio de l’Ermitage 8, rue de l’Ermitage 75020 Paris
Métro : Pyrénées / Ménilmontant Bus : 26 et 96
Tél. : 01 44 62 02 86 Fax : 01 44 62 09 85
E-mail : studioermitage@free.fr
Web : http://www.studio-ermitage.com/


Azt mondják (On dit) - József Attila

Azt mondják

Mikor születtem, a kezemben kés volt -
azt mondják, ez költemény.
Biz tollat fogtam, mert a kés kevés volt:
embernek születtem én.
Kiben zokogva bolyong heves hûség,
azt mondják, hogy az szeret.
Óh hívj öledbe, könnyes egyszerûség!
Csupán játszom én veled.
Én nem emlékezem és nem felejtek.
Azt mondják, ez hogy lehet?
Ahogy e földön marad, mit elejtek, -
ha én nem, te megleled.
Eltöm a föld és elmorzsol a tenger:
azt mondják, hogy meghalok.
De annyi mindenfélét hall az ember,
hogy erre csak hallgatok.

1936. nov.-dec.

On dit

Je suis né un couteau dans la main
on dit que c'est un poème.
Certes, je tenais une plume car le couteau était trop peu :
je suis né homme, moi.
Celui en qui erre sanglotant une violente fidélité
on dit de celui-là qu'il aime.
Oh en ton sein appelle-moi , simplicité éplorée !
Je ne fais simplement que jouer avec toi.
Moi je ne me souviens ni n'oublie.
On dit mais comment est-ce possible ?
Ce qui, tombé de ma main reste au sol
si ce n'est moi, c'est donc toi qui le ramasse.
La terre m'enfouit et la mer m'émiette :
on dit que je vais mourir.
Mais on entend tellement de choses,
que là je ne fais qu'écouter.

Traduction littérale J.P.F.

Ce poème a, si je ne me trompe, été mis en musique par Csaba Palotaï et fait partie du tour de chant de Zsuzsanna Várkonyi. On pourra les retrouver tous deux au Studio de l'Ermitage, mercredi 18 février 2009

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.