samedi 30 janvier 2010

Le déjeuner de François Lenglet : George Soros, le financier qui ne croit pas à la fin de la crise

"A près de 80 ans, le spéculateur repenti n'a rien perdu de son acuité. À l'hôtel Seehof de Davos, il livrait ses analyses sur la conjoncture...
Soros a inventé une théorie qui explique les aberrations que l'on constate sur les marchés. Selon lui, les acteurs s'alimentent mutuellement en illusions qui gagnent en force à mesure qu'elles se transmettent de l'un à l'autre. Illusions d'autant plus séduisantes qu'elles permettent d'encaisser des fortunes, lorsqu'on sait en jouer. Les esprits simples diraient que les financiers sont moutonniers, mais Soros, qui se pique de philosophie, a inventé un nouveau mot pour qualifier le phénomène : la « réflexivité ».

Le coup de maître de ce Hongrois d'origine, qui est arrivé aux États-Unis après la guerre, a été de faire « sauter » le système monétaire européen en 1992, en pariant sur la dévaluation de la livre sterling et de la lire italienne. Un bel exemple de « réflexivité », qui lui aurait rapporté un milliard de dollars au détriment des banques centrales, notamment celle d'Angleterre." Extraits d'un article paru dans latribune.fr

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