lundi 20 février 2017

Paul Verhoeven et son jury décernent les bons prix au festival de Berlin

"Au cœur d'une sélection contrastée, mélange d'académisme et d'audace, le jury présidé par le réalisateur de "Elle" a vu juste : les Ours d'argent et d'or de la 67ème Berlinale ont récompensé les meilleurs films de la compétition. Un sans-faute rare, qu'il faut saluer. Voici le palmarès commenté.
Ours d'or : On Body and Soul d'Ildiko Enyedi
Avant même la cérémonie de clôture, une tendance semblait se dessiner : le prix des critiques du jury Fipresci et celui des lecteurs du Berliner Morgenpost étaient remis au radical On Body and Soul. Une histoire d'amour à la fois poétique et grinçante, dans le décor d'un abattoir où le directeur financier s'éprend de la nouvelle contrôleuse qualité, chargée d'étiqueter de la viande aussi froide qu'elle. S'unir corps et âme est à la fois la plus belle des choses et un vrai calvaire, dit ce film très sensible mais très honnête, qui aborde la relation amoureuse avec un regard neuf, sans hésiter à montrer le carnage des sentiments, le cœur blessé. Saignant ! Cette vision semblait, en vérité, capable de séduire furieusement le président du jury, Paul Verhoeven, pour qui l'être humain ne se raconte qu'à travers les extrêmes. Dégainer l'Ours d'or n'en devenait pas facile pour autant : pour saluer l'audace, il en faut. Ce prix n'en est que plus beau. Il offre une véritable renaissance à la Hongroise Ildiko Enyedi, perdue de vue après avoir été révélée à Cannes, où elle avait obtenu la Caméra d'or pour Mon vingtième siècle, en 1989. Avec On Body and Soul, on va reparler d'elle. Le film sortira en France dans quelques mois." La suite sur telerama.fr

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